INVEEST : quatre bonnes pratiques pour défendre votre projet de transition énergétique
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Pour lancer votre projet de transition énergétique, il est essentiel de pouvoir le défendre auprès de vos collaborateurs mais surtout auprès de vos financeurs, qu’ils soient internes ou externes à l’entreprise. En effet, le financement est bien souvent l’élément bloquant dans la mise en œuvre de projets – et peut lorsqu’il n’est pas appréhendé habilement, mettre ces projets au placard pendant longtemps. Voici quelques bonnes pratiques pour défendre votre projet de manière à convaincre votre financeur de son intérêt à la fois financier et stratégique.
1) Prendre en compte le contexte et la stratégie de l’entreprise
Un frein fréquent à la mise en œuvre de projets de transition énergétique est la faible priorité stratégique qui leur est accordée par la direction. Pourtant, un projet de transition énergétique peut apporter de nombreux bénéfices stratégiques : que ce soit par exemple en améliorant la compétitivité ou en participant à une réduction des coûts.
Penchez-vous aussi sur la stratégie énergétique de l’entreprise et ses indicateurs clés : les économies d’énergie réalisées ou encore les émissions de CO2 évitées. Il faut, à partir de là, bien identifier ce qui peut déclencher la prise de décision et évaluer l’impact de votre projet sur les indicateurs.
Quel autre critère examiner ? Pour prioriser les demandes d’aide de France Relance, l’ADEME cible les projets qui présentent le meilleur ratio tonnes de CO2 économisés/euros investis, tandis que la Bpi s’intéresse au facteur de création d’emploi. De tels critères peuvent intéresser vos financeurs et ainsi renforcer la solidité de votre dossier.
2) Prévenir les risques de performance
Dans le cas du tiers financement, le risque de performance du projet peut constituer un frein majeur. Pour maîtriser ce risque et rassurer votre financeur, vous pouvez avoir recours au Contrat de Performance Énergétique (CPE). Dans ce cas, l’opérateur d’efficacité énergétique s’engage sur un taux de réduction de vos consommations énergétiques. Si l’objectif de performance énergétique n’est pas atteint, l’opérateur paie une pénalité à l’entreprise. Dans le cas contraire, les bénéfices sont répartis entre les deux parties.
3) Rassurer sur les éléments financiers
Un autre frein courant au financement de projets de transition énergétique est le temps de retour.
Vérifiez que toutes les dimensions du projet ont bien été intégrées au calcul de la rentabilité réelle du projet : avez-vous pris en compte les bénéfices non-énergétiques tels que l’amélioration de la productivité ou la réduction des coûts de maintenance ? Cela peut vous conduire à une diminution du temps de retour.
Vous pouvez également faire appel à des solutions de financement comme les subventions ou le leasing, qui permettront de préserver le CAPEX et donc d’améliorer le temps de retour.
4) Illustrer avec des exemples et types de projet précis
Appuyez votre argumentaire sur des exemples précis de projets menés ailleurs, avec des ordres de grandeur des économies réalisées. C’est un élément de réassurance à ne pas négliger.
Pour en savoir plus sur tous les arguments à mettre en avant pour défendre votre projet de transition énergétique, téléchargez notre guide sur le sujet ici.
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